« Mais » et « Parce que » sont des indices. Savez-vous ce qu’ils vous disent?

choix conscience indices Apr 02, 2019

 

La semaine passée, je vous parlais de se raconter des histoires. 

Le problème, c’est que souvent, on ne s’en rend pas compte quand on fait ça. On est tellement dedans qu’on plonge et c’est tout. 

Il y a quand même des indices pour nous rendre compte qu’on est dans ses histoires. 

Ces indices, ce sont des mots. C’est mots sont : parce que et mais

« j’aimerais le faire, mais… »

« ce n’est vraiment pas possible pour moi de le faire parce que… ». 

Ces mots effacent toute la phrase que tu as dite avant. 

« J’aimerais faire du sport, mais je n’ai pas le temps » le « mais » efface toute ton intention qui n’en est pas vraiment une et qui est en fait une espèce de mensonge, une histoire. Ça dit que tu ne veux pas le choisir. 

Combien de fois, a-t-on utilisé le « mais » pour ne pas avancer, pour ne pas se choisir et pour ne pas faire de nouveaux choix ? 

Combien de fois utilise-t-on un « mais » dans une journée ? Et, combien de fois utilise-t-on le « mais » pour justifier notre inaction ?

Observez-vous. Vous allez voir que le nombre de fois où nous utilisons ces mots est impressionnant. Maintenant que vous en avez conscience, vous pouvez agir pour changer les choses. La conscience, c’est comme une lumière. Ça nous permet d’ajouter de la lumière à nos zones d’ombre à poser les gestes pour obtenir ce que nous voulons vraiment. 

Bien sûr, au début on n’est pas habitués, on peut trouver ça difficile. Avec de la pratique ça devient de plus en plus facile et à un moment donné, on a modifié nos réactions réflexes. 

Si par exemple, tu viens pour dire : « Je voudrais faire du sport, mais ça ne me tente pas. » Tu pourrais remplacer par « Qu’est-ce que ça prendrait pour que je puisse aller faire du sport » Ou « Corps, est-ce que tu as envie d’aller courir ? » oui ? Non ? En étant attentif, tu vas ressentir la réponse et si la réponse est non, tu peux poser une autre question : « Corps, qu’as-tu envie de faire pour bouger aujourd’hui ? » Ouvrir les possibilités. C’est ce que je répète tout le temps, mais il n’y a que ça. Là où on ne voyait que des murs et des barrières, se rendre compte qu’il y a plutôt un nombre infini de possibilités. C’est bon non ? 

Tu peux aussi te demander si c’est lourd ou léger. Si tu sens que c’est lourd d’aller courir, demande à ton corps « Que veux-tu faire pour augmenter ton rythme cardiaque ? » Faire l’amour ? Est-ce que c’est léger ? Ben go, qu’est-ce que tu attends ? 😉 

J’ai une amie que pour elle les réponses sont comme des portes de cow-boy, vous savez, les portes qui pivotent des deux côtés ? Quand la réponse est oui, elle voit des portes ouvertes et quand la réponse est non, les portes sont fermées devant elle. Chaque personne a sa façon bien à elle de percevoir ce qui est bon pour elle et ce qui ne l’est pas. 

Qu’est-ce que ça prendrait pour que tu puisses reconnaître ce qui est ouvert, ce qui est fermé, ce qui est bon, ce qui est léger, ce qui est lourd et pour savoir quel choix tu dois faire ? 

Maintenant, quand j’arrive pour dire un « mais », souvent, je vais m’arrêter au milieu de ma phrase. Je freine parce que je veux changer mon vocabulaire. Tout ce que je vous dis, tout ce que je vous partage, je le teste et je m’entraîne avec ça. Est-ce que c’est toujours parfait ? Pas du tout. Est-ce que je me fais encore enfirouaper avec les mots « mais » et « parce que » ? Absolument, mais là, j’en prends conscience de plus en plus et j’aspire à continuer à m’entraîner jusqu’à ce que je maîtrise le plus que je pourrais le maîtriser. Combien de temps ça va me prendre ? J’en ai aucune idée, mais c’est amusant.