Le point de vue intéresssant

choix jugement pdvi Dec 19, 2018

 

Au début de l’été, j’ai fait un lancement pour promouvoir mon programme E3 : ce sont des coachings en direct. J’avais fait plusieurs webinaires et j’ai posé une question. Je ne sais pas si vous vous en souvenez.

J’ai demandé « Quelle est la seule chose qui devrait être dure dans la vie? La seule chose qui devrait être dans la vie, c’est un pénis. » Eh oui ! Bien sûr, c’est une phrase drôle. Une phrase pour rigoler… Elle a été dite par un gars qui s’appelle Gary Douglas. J’ai trouvé ça hilarant et j’ai choisi de l’ajouter dans mon webinaire et dans mes conférences.

Recevoir le jugement des autres

Je me souviens très bien aussi que pendant ces webinaires-là, j’ai été extrêmement grivoise, je sacrais souvent, etc. C’est comme si je m’étais lâché lousse comme jamais je ne m’étais lâché lousse. Toujours est-il que ça a fait en sorte que j’ai reçu une tonne d’injures, beaucoup de messages sur Messenger et par courriel. Il y en a même qui se sont désabonnés de ma liste d’envoi. J’ai reçu énormément de jugements par rapport à ça. Ce qui est bien c’est que ça ne m’a pas vraiment dérangé. Je testais justement ma capacité à recevoir le jugement.

Je n’ai pas envie de m’aligner et d’être d’accord avec tout ce qu’on me dit. Je suis une ancienne fille de télé. J’en ai fait pendant une vingtaine d’années. Pendant cette période, je n’étais jamais à la hauteur ou presque aux yeux de personne : mes cheveux ou mes yeux étaient laids, je ne me maquillais pas bien (trop ou pas assez), j’étais trop ridée, trop grosse, trop mince, mes vêtements étaient laids, j’étais plate, je riais trop, etc. Bref, j’ai été bombardée. Cette tonne de commentaires m’a constamment fait remettre en doute qui j’étais.

Le jugement est impitoyable. C’est un super gros cancer. C’est un cancer que nous donnons aux autres parce qu’honnêtement tout le monde juge. Je juge de moins en moins, mais je juge encore beaucoup. Je travaille là-dessus je veux vraiment me débarrasser du jugement et je suis encore beaucoup jugée.

Une autre façon d'aborder le jugement

Ma façon d’aller contre le jugement et d’ajouter le laisser être dans ma vie, c’est de me dire : « Ce n’est qu’un point de vue intéressant. » C’est un outil d’Access Consciousness. J’étudie cette philosophie-là depuis le mois d’avril à temps plein ou presque. C’est aussi ce que je pratique avec mes clients. Que vous me trouviez resplendissante ou horrible, ce n’est qu’un point de vue intéressant et que je vous trouve resplendissant ou horrible ce n’est qu’un point de vue intéressant.

Combien de fois va-t-on dire « Elle a bien trop engraissé. » « Oh, mon Dieu elle a donc bien vieilli… » On passe notre temps à juger tout le monde. Et on passe notre temps à se faire juger. Alors, s’il y a une chose que je veux implémenter en 2019, quelque chose avec lequel je veux m’amuser à partir de maintenant et pendant 365 jours, c’est vraiment d’appliquer non-stop le point de vue intéressant.

Si mon chum me dit quelque chose, c’est sûr que je pourrais sortir la phrase « En tout cas… C’est un point de vue intéressant. » (vous savez, comme dans l’annonce du lait), mais non non non non ! Je ne veux pas dire « c’est un point de vue intéressant » en étant bitch. Je ne veux pas faire le point de vue intéressant avec du jugement. Je veux reconnaitre que c’est possible d’avoir un point de vue différent et qu’il peut être tout aussi valide que le mien, mais c’est un point de vue avec lequel je n’ai pas envie de m’accorder, sur lequel je n’ai pas envie de m’aligner et que je n’ai pas envie de rendre vrai pour moi.

Se sauver des jugements = ne pas s'affirmer dans toute notre grandeur

Parfois, en se mettant un peu plus à nu, que ce soit à travers les réseaux sociaux, en couple, avec nos enfants, au travail, en faisant du sport, en ayant de très très grandes aspirations, c’est sûr qu’on peut recevoir des jugements. C’est bien plus facile de jouer petit. C’est bien plus facile de rester minuscule, c’est bien plus facile de ne pas déplacer trop d’air pour être sûr de ne pas être détesté et Dieu seul sait à quel point j’ai essayé de jouer petit longtemps. Même si j’ai fait de la télé, même si je m’expose beaucoup, souvent, je m’assurais que tout le monde était correct et je faisais hyper attention à mes propos parce que je voulais pas être jugée, je ne voulais pas être détestée, je ne voulais pas perdre des like, perdre la face...

On juge perpétuellement. On juge les autres perpétuellement ; on est perpétuellement jugé par les autres. On ne s’en tire pas. Est-ce qu’on est vraiment venu ici sur la planète pour ce faire souffrir autant. Moi je refuse ça. Je refuse de me dire que je me suis incarnée sur la planète pour être un humain et souffrir autant. Alors j’essaie le plus possible de m’amuser avec la vie. De m’amuser avec moi-même et de me dire Karine c’est juste un point de vue intéressant. Ce que vous pensez de moi c’est juste un point de vue intéressant. Ce que je pense de vous ce n’est qu’un point de vue intéressant. Ce que les autres pensent de vous ce n’est qu’un point de vue intéressant. Et ce que vous pensez de vous-même n’est qu’un point de vue intéressant. Tout est sujet à interprétation et dépend de la personne qui le vit.

Et quand j’ai choisi d’utiliser ma blague de pénis et de sacrer, ce qui est très différent de ce que je fais habituellement, ça m’a juste permis de tester à quel point je n’avais plus envie d’attendre le OK tout le monde. Je ne l’aurai jamais le OK de tout le monde.

Je vais toujours être « trop » pour quelqu’un. Je serai toujours « pas assez » pour quelqu’un. Je vais avoir trop d’intensité ou pas assez d’intensité. Je serai trop colorée, trop flyée, j’aurai trop d’idées de grandeur pour quelqu’un quelque part.

J’aspire encore et plus que jamais à devenir une des meilleures coachs de la planète ; une des meilleures coachs transformationnelles de la planète. J’espère que mes clients vont venir jouer avec moi et qu’en une séance, deux fois, trois fois ou trois mois ils vont pouvoir ressentir un changement énorme, gigantesque et qu’ils diront : « Wow ! Karine m’a permis de connecter avec mon propre savoir. »

J'ai décidé de ME choisir

Quand je dis que j’aspire à devenir une des meilleures de la planète peut-être que certains d’entre vous se disent : « Ouain, elle ne se prend pas pour de la marde ! » Ben non. C’est ça. J’ai choisi d’arrêter de me prendre pour d’la marde. J’ai choisi d’assumer qui j’étais. Puis j’ai choisi de me laisser être telle quelle.

Il n’y a pas de bon ou mauvais. En fait, on veut se laisser traverser par les points de vue des autres. On veut être prêt à accueillir le bon et le mauvais, mais on veut juste pas rendre ça significatif. On veut juste laisser ça passer à travers nous.

Et si c’était ça la vie. Juste apprendre à lâcher prise. Pour moi, tous les outils d’Access Consciousness ont changé ma vie. J’ai envie d’aller plus loin. Je vais être certifiée officiellement au mois de mars prochain et j’ai envie de les partager encore plus avec vous, avec mes clients, sur YouTube ou sur Instagram. Je vous invite à me suivre si ça vous tente d’avoir un langage complètement différent, d’entendre quelque chose de différent par rapport à ce qu’on peut entendre maintenant. Ou peut-être pas. Je n’ai pas la prétention de révolutionner quoi que ce soit, mais j’ai capté des choses que j’ai envie de vous transmettre.

Et si vous vous choisissiez aussi?

Je lance la cohorte 2 du programme E3 qui commencera à la mi-janvier 2019. Vous allez commencer à voir des publicités à ce sujet. Si mon texte d’aujourd’hui vous parle, c’est ce genre de conversations que j’ai avec les participants du programme. Si ça vous tente, c’est un point de vue intéressant et si ça ne vous tente pas, c’est aussi un point de vue intéressant.

C’est cool non. C’est tout simple il y’a pas de bon, pas de mauvais.

Il n’y a jamais de bon ou de mauvais, il n’y a que des choix.

Peu importe ce que vous choisissez. Si c’est votre choix. C’est parfait. Alors je vous souhaite une journée, une soirée, une vie splendide et j’espère sincèrement pouvoir vous faire un câlin atomique si on a l’occasion de se voir en vrai.