La confiance en l'autre

changer l'autre confiance Dec 03, 2019

 

On le sait, on ne peut pas changer les autres. On ne peut pas les faire changer. Pourtant, c’est souvent un réflexe. On pense bien faire : « C’est pour son bien ». 

Combien de conclusions, de projections, d’attentes et de séparations avez-vous en ce moment sur ce que l’autre devrait faire et de quelle façon il devrait le faire ? 

On a beau essayer, vouloir guider, vouloir contrôler, les plus grands changements se produisent quand on baisse nos barrières et qu’on laisse l’autre être. Il se peut que la personne qu’on veut aider doive faire ses propres expériences, même si elles sont différentes de ce qu’on ferait. Il faut peut-être accepter qu’elle saute au bout de la falaise (au sens figuré bien sûr) pour voir si ce sont des ailes qui vont se déployer ou si elle va piquer du nez. 

As-tu déjà décidé de quoi devait avoir l’air l’aide que tu apportes à la personne que tu veux aider au lieu d’être dans la question ?

  • Qu’est-ce qui est requis aujourd’hui ?
  • Qui puis-je être pour pouvoir contribuer et offrir ce qui est requis à la personne ? 

La seule personne qu’on peut changer, c’est nous même.

  • Est-ce que tu refuses le changement parce que tu veux avoir raison ou parce que tu as conclu que tu avais raison ?
  • Qu’est-ce que ça prendrait pour que tu puisses toi faire dissoudre toutes les conclusions sur ce que l’autre doit être ?
  • Combien de contrôle veux-tu avoir pour avoir un futur prévisible alors qu’avec la question tout arrive dans la fluidité et ça permet de créer ce qui est requis ? 

Avoir confiance que l’autre fera ce qui est bon pour lui. Parce que c’est ça la confiance : Je fais ce qui est bon pour moi. Tu fais ce qui est bon pour toi

Qu’est-ce que ça prendrait pour que tu aies confiance ?

 

Propos recueillis par Sylvie Dolbec
Photo : Andrea P. Coan