Et si on attendait un peu

procrastination vibration Sep 28, 2021

 

Pendant l’écriture de mon livre, surtout au début, je me jugeais parce que c’était long. Je croyais que je devais y travailler sans relâche jusqu’à ce qu’il soit fini. J’avais entendu des gens dire qu’ils avaient écrit leur livre en 3 jours, en une semaine, en un mois. Moi aussi je devrais pouvoir le faire… « Avec la constance on peut tout réussir ! »

Et puis, de plus en plus, je me suis demandé : est-ce que l’inconstance peut aussi faire partie de la création ? Et si ces moments de repos, ces moments où rien ne sortait, étaient aussi importants que les moments de création ? Et si des choses se mettaient en place en dehors de mon contrôle ? Jusqu’à ce que la vibration devienne plus forte, jusqu’à ce que je trouve le lien entre cette idée qui me trotte dans la tête et le paragraphe de la page 65 ?

Et si vibrer un livre, un projet était requis pour pouvoir le mettre au monde.

C’est vrai qu’on se fait tout le temps dire de ne pas procrastiner. Les coachs demandent : qu’est-ce que tu pourrais faire pour te mettre en action ?

La procrastination, c’est la sagesse de ne pas forcer ce que tu n’es pas prêt à vibrer. — Abraham Hicks

Je pense de plus en plus que si ce n’est pas prêt à sortir maintenant, c’est que tu ne le vibres pas. Si tu n’es pas dans la vibration et dans l’énergie qu’il faut pour que ça sorte, ça ne sortira pas. On le dit bien, on ne peut pas aider une fleur à pousser en tirant dessus.

Quand ça ne veut pas sortir et que tu as l’impression de procrastiner, tu pourrais te demander : est-ce que c’est maintenant le moment ? Je te donne l’exemple de quand j’ai donné ma démission. Entre le moment où j’ai commencé à être moins bien, à me dire que cet emploi n’était peut-être plus pour moi et le moment où j’ai effectivement donné ma démission, il s’est passé environ deux ans. Chaque fois que je me demandais si c’était le moment, la réponse était toujours non, jusqu’à ce que j’obtienne un OUI.

Quand j’essayais d’écrire La poussière peut attendre, il y a eu de longues périodes où ça ne fonctionnait pas. On le voit dans ce que j’ai écrit à cette époque. L’énergie n’était pas là.

Les choses vont se déployer quand le moment sera venu. Et si on cessait de se juger parce qu’on n’est pas aussi efficace que l’autre qui abat des tâches rapidement. Il n’y a pas de bon et pas de mauvais entre les deux. Il y en a qui sont intrinsèquement rapides, alors que d’autres avancent plus lentement et des rapides qui ont besoin de prendre des pauses à l’occasion.

Est-ce que c’est maintenant le moment ?

Est-ce que tu vibres dans chacune de tes cellules ?

Cet été, je demandais à l’Univers : que dois-je faire en septembre ? En octobre ? Qu’est-ce que je dois réaliser ? Certains ont des plans trimestriels, annuels, quinquennaux. Moi, j’entendais juste mes guides me dire : nous ne le dévoilons pas maintenant. Il n’y a rien pour le moment, nous n’avons rien à présenter en ce moment. Et un jour, le moment est venu et j’ai su.

Es-tu prête à te donner la permission de te laisser complètement guider par ce qui est là ?

Qu’est-ce que ça pourrait créer dans notre vie si on donnait à l’univers la chance de nous cajoler, de bien nous servir et de nous surprendre ?

 

 

Propos recueillis par Sylvie Dolbec

 

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