Es-tu une menteuse ?

conscience mensonge réflexion Oct 05, 2021

 

Combien de fois te mens-tu à toi même ? Aïe, aïe, aïe, ça commence raide, non ? C’est ce qui est dans mon univers en ce moment.

Récemment, j’ai lu A Radical Awakening par Shefali Tsabary. C’est une femme fantastique originaire de l’Inde. Elle est docteur en psychologie et elle habite New York maintenant. J’ai eu le privilège de la voir à Los Angeles avec Oprah il y a de cela quelques années et que je l’ai vu aussi lors du dernier MasterMind avec mon mentor Martin Latulippe.

Je me suis tout de suite sentie très interpellée par ses propos. Un des chapitres du livre s’intitule : Démasquer les mensonges.

J’ai déjà joué avec beaucoup de déblayage et défait plusieurs croyances et fausses croyances en lien avec tous les mensonges que j’ai pu acheter depuis ma naissance jusqu’à maintenant et de maintenant jusqu’à ma naissance. Et, avec cette lecture-ci, je me suis posé cette question que je te relaie maintenant :

À quel âge as-tu commencé à mentir ?

J’ai aussi envie de te poser une autre question. Es-tu menteur, menteuse?

Est-ce qu’il t’est déjà arrivé quand tu étais petite que tes parents, tes grands-parents ou n’importe quelle figure d’autorité te regardent avec les mains sur les hanches en disant quelque chose comme : Tu sais Karine, c’est pas gentil de mentir. C’est pas correct de dire des mensonges. Combien de fois t’a-t-on dit cette phrase-là ?

J’ai repris cette réflexion avec une nouvelle conscience, celle d’où je suis en ce moment et la prochaine question qui est montée est :

Depuis quel âge te mens-tu à toi-même ?

Aïe !! Juste de l’écrire, j’ai des décharges électriques dans tout mon corps.

Depuis quel âge te mens-tu à toi-même ? C’est peut-être pour faire plaisir à ta mère, pour être la bonne fille, le bon garçon, pour cacher certaines de tes pensées, tes émotions, tes sentiments, tes sensations.

Bien souvent on apprend à mentir pour correspondre à ce qui est correct dans l’Univers de nos parents. Oufff ! Je viens de m’écraser dans mon fauteuil. On apprend à mentir pour pouvoir être dans la norme de nos parents. Pour pouvoir recevoir leur validation, leurs bravos et leurs encouragements. Ça fait en sorte qu’on perpétue aussi le mensonge envers nous-mêmes.

La question qu’on pourrait se poser dès maintenant :

Qu’est-ce qui est vrai pour moi dans toute cette situation-là, dans tout ce qui se passe en ce moment ?

Qu’est-ce que cette réflexion fait remonter en toi ? Tu viens m’en parler sur les réseaux sociaux ?

 

Propos recueillis par Sylvie Dolbec
Photo : Lorenzo González

 

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